Définition de relaxation

Le mot relaxation vient du latin relaxatio, qui dérive du verbe relaxare, signifiant relâcher, desserrer, détendre.
 

La relaxation désigne l'ensemble des techniques qui permettent d’observer une réponse de relaxation par le corps, c'est-à-dire un état marqué par une diminution du niveau de vigilance, de la fréquence cardiaque et respiratoire et de la tension artérielle. 

On peut distinguer les techniques selon qu’elles ont un point de départ corporel, (relaxation musculaire, contrôle respiratoire…), ou un point de départ mental (méditation, visualisation…), sachant que toutes les techniques aboutissent, à des degrés variables, à une réponse à la fois corporelle et psychologique.

 

La relaxation permet donc de restaurer l’équilibre de son système nerveux et de régénérer ses ressources vitales.

 

Au niveau du cerveau (chapitre suivant), la relaxation active un passage progressif des ondes bêta (stress) vers les ondes alpha et thêta, favorisant une détente profonde et une meilleure clarté mentale.

Elle améliore la régulation des émotions, réduit les troubles du sommeil et augmente les performances cognitives.

La pratique régulière permet de mieux contrôler l’activité cérébrale et d’induire plus facilement les états souhaités.

 

   Articles: 24. Relaxation | Cairn.info

                        2. L’histoire de la relaxation | Cairn.info

Qu'est-ce que la relaxation?

La relaxation agit sur l'activité cérébrale de notre cerveau

Au niveau du cerveau

La relaxation a un lien direct avec les ondes cérébrales, qui correspondent aux différents états de notre activité cérébrale. Ces ondes, mesurées en hertz (Hz), varient en fonction de notre état de vigilance, de concentration ou de détente profonde.

 

Ondes bêta (13-30 Hz) — Éveil actif et stress

 

Quand elles dominent : en état de veille, lors d’activités intellectuelles intenses, de stress ou d’anxiété.

 

Effet : état d’hypervigilance et de concentration, mais peut entraîner de la fatigue et du surmenage si prolongé.

 

But de la relaxation : réduire l’excès d’ondes bêta pour retrouver un équilibre.

 

Ondes alpha (8-12 Hz) — Relaxation légère et calme mental

 

Quand elles dominent : dans les moments de calme, de détente légère, les yeux fermés.

 

Effet : état de relaxation, de créativité et d’intuition. Ces ondes sont un objectif fréquent des exercices de relaxation et de méditation.

 

Techniques de relaxation : respiration consciente, pleine conscience, visualisation.

 

Ondes thêta (4-8 Hz) — Méditation profonde et subconscient

 

Quand elles dominent : en méditation profonde, juste avant de s’endormir ou en phase de rêve léger.

 

Effet : état de créativité intense, d’introspection, et d’accès à l’inconscient. Les ondes thêta sont associées à la guérison et à la régénération mentale.

 

Techniques de relaxation : relaxation guidée, yoga nidra, hypnose légère.

 

Ondes delta (0,5-4 Hz) — Sommeil profond et régénération

 

Quand elles dominent : pendant le sommeil profond sans rêve.

 

Effet : régénération physique et mentale, stimulation du système immunitaire.

 

Techniques de relaxation: relaxation profonde avant de dormir pour favoriser un sommeil profond et une récupération profonde.

 

Pour aller plus loin: Le stress - Fondation pour la Recherche sur le Cerveau

Les composantes du stress

Le stress est une réponse physiologique et psychologique de l'organisme face à des situations perçues comme menaçantes ou exigeantes. Il peut affecter plusieurs aspects de notre être, notamment le système nerveux, les émotions et le comportement. 

 

Au niveau du système nerveux.

Le stress active le système nerveux sympathique, qui est responsable de la réponse "combat ou fuite". 

Cela entraîne la libération d'hormones comme l'adrénaline et le cortisol, qui augmentent la fréquence cardiaque, la pression artérielle et le taux de sucre dans le sang pour préparer le corps à l'action.

Ces hormones augmentent la vigilance et préparent le corps à l'action, mais elles peuvent également affecter les fonctions cognitives: la mémoire, la capacité de concentration, la réflexion.

 

Au niveau des émotions.

Le stress peut provoquer une gamme d'émotions, notamment la peur, la colère, la tristesse. 

Ces émotions peuvent varier en intensité et en durée, (anxiété, frustration...), selon la nature du stress et la manière dont l'individu le gère.

 

Au niveau du comportement.

Le stress peut entraîner des comportements d'évitement, des réactions agressives, une diminution de la concentration, des troubles du sommeil, et parfois des comportements à risque comme la consommation excessive d'alcool ou de drogues.

 

Les trois phases du stress, souvent décrites par le syndrome général d'adaptation (SGA) de Hans Selye, sont les suivantes :

 

Phase d'alarme. 

C'est la réaction immédiate du corps face à un stresseur. Elle est souvent appelée la réponse "combat ou fuite". Durant cette phase, le corps libère des hormones comme l'adrénaline et le cortisol, augmentant la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la vigilance pour préparer l'organisme à réagir à la menace.

 

Phase de résistance.

Si le stresseur persiste, le corps entre dans cette phase où il tente de s'adapter et de résister aux effets du stress. Les niveaux d'hormones de stress restent élevés, mais le corps essaie de revenir à un état d'équilibre tout en maintenant une vigilance accrue. Cette phase peut durer longtemps, mais elle épuise progressivement les ressources du corps.

 

Phase d'épuisement.

Si le stress se prolonge encore, le corps entre dans cette phase où ses ressources sont épuisées. 

Les réserves d'énergie sont dépassées, ce qui peut entraîner une fatigue extrême, une diminution des défenses immunitaires et une augmentation de la vulnérabilité aux maladies. Cette phase peut conduire à un effondrement physique et mental si le stress n'est pas géré efficacement.

 

 

Les causes du stress sont variées et incluent des facteurs environnementaux comme le bruit, la pollution, des conditions de vie et de travail difficiles.

Des facteurs psychosociaux comme les conflits interpersonnels, les pressions professionnelles ou les problèmes familiaux.

Des facteurs physiologiques comme la douleur, la maladie, ou le manque de sommeil.

 

Le stress peut être ponctuel ou chronique.

Le stress ponctuel est une réponse à court terme à une situation spécifique, comme un examen ou une présentation. Il est généralement de courte durée et disparaît une fois la situation résolue.

 

Le stress chronique est un stress prolongé qui persiste sur une longue période.

Il peut être causé par des situations continues comme un quotidien difficile, un travail exigeant, des problèmes financiers, ou des relations difficiles. 

Il peut avoir des effets néfastes sur la santé physique et mentale, augmentant le risque de maladies cardiovasculaires, de troubles de l'humeur, et d'un affaiblissement du système immunitaire.

 

Pour aller plus loin: Le stress nous fait-il du bien ? - 42 - La réponse à presque tout - Regarder le documentaire complet | ARTE

                                      Slow down : comment vivre sans stress ? | Twist | ARTE

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